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Famille Bamena de Belgique (FBB)
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Famille Bamena de Belgique (FBB)
22 février 2014

PARTICIPATION DE LA F.B.B A LA TABLE RONDE ORGANISEE PAR L'AMBASSADE DU CAMEROUN EN BELGIQUE LE 22-02-14

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LES THEMES:-RAPATRIEMENT DES DEPOUILLES CAMEROUNAISES -LA PROMOTION DES INDEPENDANTS CAMEROUNAIS

C'est son Excellence Mr l'Ambassadeur du Cameroun en Belgique qui ouvre les travaux par ses mots de bienvenue aux differents representants des Associations et chefs d'entreprises ainsi que son souhait de bon déroulement des travaux

1)- Rapatriement des depouilles Camerounaises

On pouvait s’imaginer qu’en immigrant loin de leur pays, on observerait une forme de déracinement chez les Camerounais. Que non ! Même quand ils ont changé de nationalité, ils se sont ouverts à la culture de leur pays d’accueil, ils restent très attachés à leur terre natale. Et lorsqu’il leur arrive de « tomber au front », une des dernières volontés, pour la plupart, est de reposer auprès de leurs aïeux. Généralement, la question du rapatriement de la dépouille ne se pose même pas car, si le défunt n’a pas formellement émis le vœu, c’est la famille restée au pays qui souhaite enterrer son fils ou sa fille dignement et faire le deuil. En 2013, la mort a frappé à 18 reprises au sein de la communauté camerounaise de Belgique. Et l’épineux problème du rapatriement de la dépouille s’est posé presque à chaque fois. Car, qui dit rapatriement d’une dépouille, dit frais. Et dans la plupart des cas, c’est la mobilisation et la solidarité de la communauté qui ont joué. Quelquefois, les institutions publiques ont été mises à contribution. L’Ambassade du Cameroun a souvent été sollicitée. Dans sa politique de concertation, afin de trouver des solutions aux différents problèmes que connaît la « colonie », comme il aime à l’appeler, Monsieur Daniel Evina Abé’e a décidé de mettre le sujet sur la table. L’Ambassadeur a ainsi invité tous les responsables d'associations camerounaises de Belgique, samedi 22 février à Bruxelles, pour en parler. Pour étayer les échanges, les services de l’Ambacam ont fait venir des professionnels du domaine : M. Anonin Xavier, responsable d’une entreprise de pompes funèbres spécialisées dans le rapatriement des dépouilles en Afrique e t Christian Du Plessix un des responsable des Assurances DELA. Nous avons donc appris qu’un rapatriement d’une dépouille vers le Cameroun à partir de Bruxelles coûte en moyenne 5700 €, tous frais compris. Afin de couvrir ces frais, les pompes funèbres ANONIN, qui travaillent avec DELA, proposent de souscrire à une assurance obsèques variable selon les tranches d’âges. Ainsi, pour une personne âgée de 18 ans à la date de la souscription, le montant mensuel des cotisations s’élèverait à environ 7 €. Ce seront 11 € pour celle qui a 35 ans, 16 € pour les 45 ans et plus et environ 25 € pour les personnes âgées de plus de 55 ans. Voici certaines conditions de souscription:

-Etre majeur au moment de la souscription

-Fournir son état civil à l'assureur

-Résider de façon permanent en Belgique

-Fournir des informations sincères sur son état de santé au moment de la souscription

On a pu observer, lors de la séance des questions-réponses, que les propositions faites n’étaient pas au goût des responsables d'associations qui trouvaient les explications floues, du style : « on ne nous dit pas tout et l’essentiel se retrouve dans les petits caractères du contrat » ; le produit est cher, inapproprié au caractère de « groupe », très important pour les associations et inadapté à la problématique de ceux qui sont « sans papiers ». La quasi totalité des intervénant souhaite une assurance de groupe qui se paye annuelement à l'instar de P&V assurance ; Certaines idées sont sorties des interventions de l’assemblée. L'’une des plus originales est celle de Monsieur Tchouaté, président de l’Association des Camerounais de Bruxelles, qui propose la création d’un fonds commun ouvert à tous les compatriotes du Royaume qui veulent bien y adhérer. « Imaginez-vous qu’en partant d’une base de 1000 Camerounais qui cotisent à raison de 60 € par an, sur 5 ans, on aura constitué un fonds de 300 000 €, dès qu’il y a un frère ou une sœur qui meurt, on puise dedans pour assurer le rapatriement de sa dépouille ». Nous l’avons toutefois interpelé à la fin de séance pour lui rappeler les problèmes de gestion qu’il peut avoir sur ce genre fonds commun ; pour nous ça reste une question d’argent et ce n’est pas souvent évident. Pour M. Tchouaté « c’est un faux problème. On est déjà assez grand et on peut facilement mettre des balises. On peut mettre une clause à l’ouverture dudit compte qu’il n'y a sortie d’argent que sur présentation d’un acte de décès, la présence avec pièces d’identité et la signature d’au moins trois membres responsables, une note avec cachet de l’Ambassade ».

2) La promotion des Independants Camerounais

Trois orateurs se sont succédé pour en parler. Patrice Ngallé, chef d’entreprise, a exposé sur « La réalité de la vie d’une entreprise camerounaise en Belgique » ; Martine Nzétoum, expert comptable, a entretenu l’assemblée sur les « Causes de la faillite des entreprises et problèmes de gestion à éviter » ; Guillaume Tefengang, avocat, a quant à lui parlé du « Cadre juridique d’une entreprise viable en Belgique ». Là encore, les échanges ont été francs et constructifs, même si certains auraient aimé voir émerger des solutions concrètes. C’est le cas de Nicolas De Fotso, homme politique dans les rangs du CDH, qui, dans un premier temps, estime qu’il faut aider les plus jeunes frères car, « S’ils s’en sortent mieux ici, l’impact sera beaucoup plus important au pays ». Et en même temps il poursuit : « Ce que j’attendais de la conférence de ce matin, c’est que des réponses concrètes soient données, car nous avons des jeunes qui veulent entreprendre, qu’est-ce qui est mis en place pour eux ? Patrick Ngallé, quand il a parlé, il a oublié de dire qu’il a bénéficié de l’aide d’un centre d’entreprise qui est la structure habilitée à vous aider dans la construction de votre projet de création d’entreprise et tout un accompagnement administratif ». Il n’a pas manqué de mettre en exergue l’importance du lobbying politique : « Les gens cherchent les moyens, ils existent mais parfois, il faut avoir des réseaux

politiques. Il faut que nos associations apprennent à utiliser ce canal. Et c’est aussi à la communauté camerounaise de soutenir ses ressortissants qui font dans la politique, pour qu’ils puissent aller le plus haut possible, avoir de l’influence et il y aura des retombées. Mais malheureusement quand on court pour glaner des voix, nous sommes parfois découragés par notre propre communauté ; et pourtant quand on y est, on aide. Je peux citer plusieurs associations camerounaises où je suis intervenu personnellement pour qu’on leur donne des subventions particulières. Et à chaque fois que j’ai une information qui peut servir à l’une ou à l’autre association ou personne, je la donne. Le politique est souvent au parfum de beaucoup d’informations… »

3- conclusion Dans sont mot de clôture, S.E.M. l’Ambassadeur, satisfait à plus d’un titre, a loué ce qui a été fait pendant la journée. Il a surtout insisté sur le suivi de ce qui s'est dit et les idées qui en sont sorties. En même temps, qu’il ne l’oublie pas, ce suivi ne pourra se mettre en place que par son initiative.

Pour la Famille Bamena de Belgique ,ses répresentants :

Le Président Brice Desouza

Le conseiller Ngamegni Dejoly

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